Mélusine & ...« J'ai failli faire une crise cardiaque ! » sweet.heart

Il était sept heures et demi quand mon fichu réveil se mit à sonner. J'avais dormi que quelques heures étant donné que la nuit dernière, j'avais été traînée de force par ma meilleure amie dans une discothèque de la ville. Malgré le fait que je suppliais mon amie, cette dernière n'a pas cédé et j'étais rentrée à deux heures du matin. Dire que je souhaitais voir ce réveil mourir devant mes yeux étaient un euphémisme. De plus, la sortie d'hier m'avait mis en retard sur mon exposé de littérature. Je me levai avec difficulté en évitant toutes les surfaces qui pourraient refléter mon visage sûrement digne des meilleurs films d'horreurs. Je me glissai sous la douche où je n'avais pas pris la peine de faire chauffer l'eau, pensant que l'eau froide stimulerait mon corps et mon esprit. J'enfilais un petit haut bleu auquel je rajoutais un gilet beige et un jeans. Je tentais de cacher mes cernes sous du maquillage sans en mettre trop afin de ne pas passer pour un "pot de peinture". Je sortis de la chambre en vitesse tout en prenant mon sac au passage.

Avec peu de difficultés je pris un taxi. La circulation était abondante et je compris que tout était contre moi. Je décidais d'abandonner le taxi pour un moment plus écologique : la marche. Ou plutôt la course dans le cas présent. Tout en essayant d'éviter mes camarades piétons, je réussis à atteindre mon but plus ou moins bien. Alors que j'étais concentrée dans ma course, j'entendis un bruit assez désagréable. Je m'aperçus que j'avais oublié le repas le plus important. Il me fallait réparer cela avant que je me vide de mes forces. Ma course avait alors deux objectifs : arriver à la bibliothèque en un seul morceau et trouver une boulangerie déserte. Je croisai dans une rue calme, une boulangerie déserte où je me décidai à acheter un sandwich. Moi qui détestais manger salé au petit déjeuner, j'étais servie ! Je ne fis qu'une bouché du malheureux sandwich. Quand je fus enfin arriver à la bibliothèque de l'université, je cherchai les livres utiles à mon exposé. Grâce à mes yeux de lynx, je repérai une place. Malgré que ce ne soit pas ma place habituelle je ne cherchai pas à me plaindre et je me mis au travail de suite. Les minutes s'écoulèrent en un rien de temps et voilà une heure que je travaillais sur mon exposé. Tout d'un coup, une main se posa sur mon épaule et je ne pus me retenir de sursauter. Cette main appartenait-elle à la bibliothèque ou à un ami farceur ? Je décidai avec courage de répondre à cette question en me retournant vers le propriétaire de cette main.