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Prénom Prénom Nom

Salut ! Je me présente, je suis Zoya. J'ai 22 ans et je vis à Océnium. Je suis née le 22 mai 1989 à Anthefamuros. On me dit souvent que je suis très simple et que j'ai beaucoup de caractère. Sinon, dans la vie je fabrique des bijoux. Et côté cœur je suis seule. Si je crois en la magie ? Bien sûr que oui ! Tout simplement car elle me tient éveillée la nuit.

- … Aussi noir que les abysses qui avaient condamnés plusieurs des nôtres. Je me souviens parfaitement du regard qu’il avait, un regard comme… Non je devrais plutôt… À ces mots la jeune femme qui était allongée sur la pierre se redressa. Elle contempla le rocher un court moment essayant de trouver la position la plus confortable. Il n’était pas beaucoup plus grand qu’elle et plutôt lisse.

- Peut-être comme cela. La jeune femme aux cheveux de jais se retourna appuyant son ventre nu contre la pierre froide et plus douce qu’elle ni laissait paraître. Elle releva les jambes et déposa son menton sur l’un de ces avant bras, laissant son autre main caresser doucement l’océan sombre qui l’entourait.

- Bon je devrais commencer par le début… Oui c’est plutôt logique, le début… Ma mère ma toujours dit de parler aux étoiles lorsque j’avais des problèmes ou si j’avais simplement besoin de me confier, qu’elles étaient les oreilles de la déesse de la mer. Mais bon elle parlait des étoiles de mer et non de, eh bien, de vous… Continua la belle tout en regardant le reflet des étoiles sur l’eau calme et endormi.

- Je commence eummm, je suis née à Anthefamuros j’habitais au nord de la ville tout près des plus hauts récifs de coraux. J’y vivais avec ma mère Merliah, une femme formidable, aimante, une très bonne mère. Orief, mon père qui était plutôt peu présent. Ce n’est pas qu’il n’était pas souvent à la maison, mais nous n’avions aucune affinité, nous ne parlions que très rarement et les moments agréables entre père et fille étaient inexistant. Les plus longues discussions que nous partagions étaient nos disputes. Mais bon, il c’est toujours assuré que nous ne manquions de rien et a très bien réussi, du moins pour se qui était de l’argent…

- Eummm, où en étais-je ? Ah oui c’est vrai, je vivais aussi avec mes trois frères Caréas, la réplique exacte de mon père autant physiquement que d’étroitesse d’esprit… Murial le plus jeune des trois et le plus intelligent et finalement Lausias la grosse brute. Je vous l’assure vous auriez détesté vous frotter à lui. Mais bon, même s’ils sont presque mes opposés je l’ai adore, je l’ai aime de tout mon cœur.

- J’ai grandi en compagnie de mon meilleur ami Léfé, le plus gentil de tout les tritons que j’ai eu la chance de rencontrer. Il a toujours été la pour moi et moi pour lui, c’était mon protecteur... Grand, les yeux de la même couleur que la carapace des tortues de mer, il a toujours fait tourné les têtes des sirènes de tout âge, mais c’est tout à fait normal il est tellement beau. Même vous, vous ne pourriez pas résister à son sourire… Mais bon il n’a toujours eu de yeux que pour moi, et moi je l’ai toujours adoré, aimé, mais comme on aime un frère… Je suis tellement sotte, c’est l’homme parfait. Pffffff... Déjà presque trois ans, je m’ennuie tellement...

- Une journée d’été, je m’en rappelle très bien, j’avais dix-huit ans, moi et mon père nous, nous étions disputés... Mais se n’était pas comme les autres fois, pas comme nos querelles habituelle. Cette fois là, les voix c’étaient élevées beaucoup plus haut, et les mots échangés plus cinglant qu’a l’habitude. Je revois encore le visage écarlate de mon père qui s’époumone et s’insurge contre les humains... Orief a toujours détesté tous ceux qui vivaient hors de l’eau et en particulier les humains. Il disait toujours «Si quelque chose ne peut pas vivre sous l’eau garde tes distances, ils sont hypocrite, sournois et malfaisant. Mais les humains, eux... Se sont les plus dangereux ils ne vivent que pour s’enrichir, détruire, volé et tué.» Cela me mettait hors de moi de toujours l’entendre accuser à tord les humains avec pour seul raison son étroitesse d’esprit. Donc j’avais l’interdiction formelle de poser le moindre regard sur la surface, et encore plus d’y posé la main. C’est pourquoi nous nous étions disputé, je lui avait fait pare de mon envie de voir par mes propre yeux à quoi ressemblait cette terre inconnu, de rencontrer des humains pour me faire ma propre idée basé sur de vrai personne...

- Mais bon, tout ça n’as pas très bien fini et je suis partie sans sa permission. Et vous savez qu’elle est la dernière phrase qu’il m’a dit? «Tu t’apprêtes à commettre la pire erreur de ta vie...» Si j’avais su...

- Alors je me suis rendu sur la terre ferme pour la toute première fois. J’étais si nerveuse, je me sentais excitée, mais aussi très angoissée. Si mon père avait raison... Je peux vous dires que j’ai repoussé cette idée assez rapidement à la vue des deux longues jambes qui avaient prit la place de ma queue. Cela m’a prit plusieurs minutes avant d’apprendre à les utilisées convenablement et je suis plutôt heureuse que personne n’ai assisté à se spectacle. C’était si étrange cette façons de se déplacer. Après une heures j’était devenu plutôt douée et je me déplaçais presque comme une humaine, mais avec un peu ou plutôt beaucoup moins d’équilibre, enfin je crois. Et pour se qui était de courir c’était une toute autre histoire, mais bon je m’éloigne un peu ce sera pour une autre fois...

- Le premier humain que j’ai rencontré fut une femme, je croit qu’elle a eu pitié de moi parce qu’elle m’offrit un châle pour couvrir ma nudité et un petit pain qui ne m’a servit à rien, car à l’époque j’ignorait totalement que c’était de la nourriture. J’ai passé le reste de la journée à explorer cette nouvelle terre si étrange et étonnante et a rencontrer ces humains que mon père détestait tant. Le soleil allait bientôt se coucher et j’était assis sur le sable près de l’eau. J’essayais de m’encourager à retourner à l’eau, je devais rentrer chez moi, mais je n’en avais aucune envie. La journée avait été magique, le temps avait filé aussi rapidement qu’une poignée d’eau entre les doigts. Et c’est la qu’il parla « Bonjour! » Je me rappelle très bien du son de sa voix, douce et grave. Il était, oh mon dieu... Je ne pourrais même pas vous expliquer ce que j’ai ressenti en le voyant, c’était irréaliste... Mon coeur je ne l’avait jamais senti aussi vivant... Ces yeux était aussi noir que les abysses qui avaient condamnés plusieurs des nôtres. Je me souviens parfaitement du regard qu’il avait, un regard comme je n’en avait jamais vu, en un regard que je n’oublierai jamais... Mais bon nous avons commencé à discuter, nous sommes restés sur la plage très longtemps. Le soleil se levait lorsque je lui ai annoncé que je devais rentrer. Je m’était déjà attardée ici depuis trop longtemps, mes parents allaient être mort d’inquiétude. Il m’a demandé de ne rester que quelques heures de plus avec lui. Et j’ai accepté, il me faisait complètement chaviré. J’était amoureuse d’un humain.

- Les heures passèrent et devinrent une journée, puis deux, toujours en compagnie d’ Ethan. Je passais les moments les plus féeriques de ma vie, tout était parfait, j’était dans un rêve. Mais même les conte de fée doivent finir un jour, je devais absolument partir. Avant de partir Ethan m’avait prit doucement la main et il y avait déposé une bague. C’était une bague très fine, fait d’or blanc et ornée d’une perle, elle était tout simplement magnifique. Il avait prit la bague dans ma main et l’avait mit dans se doigt, le doigt du coeur. Puis doucement la perle blanche changea, elle devint plus terne, plus sombre jusqu’à en devenir entièrement noir, puis dans un léger tintement elle tomba sur le sol. Ethan s’était empressé de ramasser la perle, il avait du lire la surprise sur mon visage, car il s’approcha de moi et m’embrassa doucement. Je me rappelle les mots exacte et l’intonation qu’il avait « C’est normal, c’est une bague très spéciale. Moi je garde la pierre et comme ça on pourra toujours se retrouver. » Après nos au revoir et nos promesse de retrouvaille je suis retournée à la plage le coeur serré je m’ennuyais déjà. J’ai regardé une dernière fois la forêt et la plage de sable doré, puis je suis entré dans l’eau. Rien ne se passa, mes jambes restèrent des jambes, aucune queue, plus jamais... Cela fait trois année, mille soixante-dix-sept jours sans revoir ma famille, sans plus aucun pouvoirs, sans revoir Ethan, sans pouvoir enlever cette anneau... La prochaine fois je t’écouterai papa.